Indications et limites en fasciathérapie:
Les fascias étant présents dans tout le corps, la fasciathérapie permet de traiter un grand nombre d’affections classées selon les trois fascias essentiels:
- La dure-mère est le fascia qui enveloppe le cerveau et la moelle épinière et crée une unité du crâne au sacrum.
- Le fascia axial profond (FAP) enveloppe les viscères du corps.
- Le fascia aponévrotique est un véritable filet qui enveloppe et compartimente tous les muscles, pénètre même à l’intérieur de ceux-ci au niveau de toutes les fibres musculaires. Il comprend aussi les tendons, les gaines tendineuses, les ligaments, les aponévroses et le périoste qui enveloppe l’os. Il relie les structures anatomiques entre elles, de la tête au pieds et de la superficie à la profondeur.
Voici les principaux fascias du corps avec les maladies* correspondantes dans une liste non exhaustive. Certaines affections peuvent aussi, être présentes en règle générale chez les enfants e, avoir un autre terme médical. Lorsqu’une douleur persiste, s’avère rebelle aux traitements usuels pendant plus de 3 à 6 mois, on parle de douleurs chroniques dc:
*uniquement des cas pratiques traités et suivis au cabinet de fasciathérapie, avec une bonne réponse.
DURE MERE:
DURE-MERE:
crânienne ( cerveau ):
expansions: faux du cerveau, tente du cervelet:
mal de tête, traumatisme crânien léger (TCL) e dc, etc.
spinale ( moelle épinière ):
nervosité e, asthénie, etc.
FASCIA AXIAL PROFOND (FAP):
PHARYNX ( gorge ):
étages supérieur: nasopharynx ( fosses nasales), moyen: oropharynx ( cavité buccale), inférieur laryngo-pharynx ( larynx):
avec le fascia pharyngo-basilaire:
pharyngite e, rhinopharyngite, angine e, etc.
PERICARDE ( coeur ):
appareil suspenseur du péricarde: ligaments phréno-sterno-vertébro-cervico-péricardiques:
prévention cardio-vasculaire, douleurs du thorax ( d’origine non cardiaque, rhumatologique ), péricardite aiguë bénigne, etc.
PLEVRE ( poumon ):
costale, diaphragmatique, médiastinale:
appareil suspenseur de la plèvre: ligaments vertébro-transverso-costo-pleuraux:
asthme e, bronchite e, pleurésie, etc.
PERITOINE ( ventre ):
pariétal antérieur (PPA), postérieur (PPP),
avec fascias pré-rétro-péritonéaux:
*
pelvien,
avec fascia extra-péritonéal pelvien:
hémorroïdes internes, etc.
Raccordements péritonéaux:
mésos (paroi/viscères):
/estomac: mésogastre dorsal (MGD), ventral (MGV):
gastrique, crampe d’estomac, etc.
/duodénum: mésoduodénum:
*
/intestin grêle: mésentère:
*
/côlon: mésocolon:
colite, rectocolite hémorragique (RH), syndrome du côlon irritable (SCI), constipation e, diarrhée e, aérocolie, dyspepsie fonctionnelle (DF), atonie intestinale, etc.
épiploons (viscère/viscère):
estomac: petit ( ligaments hépato-duodénal-gastrique ), grand (ligaments gastro-colique) omentum:
gastrique, crampe d’estomac, etc.
* Dans tout problème gastro-entérologique, la prise en compte de ses parties est essentielle dans la continuité fasciale du péritoine.
PERINEE ( petit bassin ):
uro-génital:
avec fascias superficiel du périnée, inférieur et supérieur du diaphragme uro-génital:
dysménorrhée dc, aménorrhée, syndrome prémenstruel (SPM), infécondité fonctionnelle, dyspareunie, troubles liés à la – périménopause – ménopause, énurésie e, prolapsus, etc.
anal:
avec le centre tendineux du périnée:
fissure anale, hémorroïdes externes, etc.
FASCIA APONEVROTIQUE:
FASCIA MYOTENSIF ( EPIMYSIAL autour 1 muscle, PROFOND autour plusieurs muscles ):
– ( face ):
avec fascias parotido-massétérique, ptérygoïdien, bucco-pharygien:
paralysie faciale a frigore, dysfonction de l’articulation temporo-mandibulaire (ATM), etc.
– ( tête ):
avec fascias épicraniens, de tenon, temporal, galéa aponévrotique:
céphalée e dc – cervicale – de tension, etc.
– ( face¤ & cou ):
avec Système Musculo-Aponévrotique Superficiel de la face ( SMAS ) et superficiel du cou platysma:
meilleure vitalité et plastique du visage en complément d’un suivi chez votre esthéticienne, post-opératoire de chirurgie esthétique ( par exemple: après rhinoplastie, lifting cervico-facial¤, etc ), etc.
¤ rééquilibrage complémentaire de tous les fascias myotensifs de la face pour un meilleur éclat du visage.
– ( dos ):
– ( colonne vertébrale ):
mal de dos dc, rachialgie dc, fatigabilité et/ou raideur douloureuse rachidienne, syndrome des charnières – dorso-lombaire – cervico-dorsale, syndrome de Maigne ( D12/L1 ), etc.
– ( étage cervical ):
avec fascia profond du cou avec lames superficielle, intermédiaire et profonde:
traumatisme du rachis cervical (TRC) dc, cervicalgie dc, whiplash ( coup du lapin ), névralgie cervico-brachiale C6,7,8 (NCB) dc, névralgie d’Arnold C1:atlas,C2:axis ( grand nerf occipital ) dc, trapézalgie dc, compression du nerf cubital ( ulnaire ) C8,D1 ou atteinte tronculaire au coude dc, dysfonction mineure et bénigne du nerf pneumogastrique ( nerf vague X ), torticolis musculaire, etc.
– ( étage dorsal ):
avec fascia thoraco-lombaire ( FTL ):
dorsalgie – inter-scapulaire, névralgie intercostale D1 à 12 dc, costalgie dc, post kyphoplastie à 1 mois suite accident de la circulation pour douleurs non vertébrales de par et d’autre des vertèbres concernées, etc.
– ( étages lombal, sacral, coxal ):
avec fascia thoraco-lombaire ( FTL ):
lumbago, lombalgie dc, lombo-sciatique dc, cruralgie L3,4 ou/et sciatique ou sciatalgie L5,S1 dc – à bascule – tronquée, névralgie pudendale S2,3,4 (NP) dc, spondylolisthésis L4,L5 (SPL) e, sacralgie, sacrolisthésis, syndrome sacro-iliaque, coccygodynie, hypomobilité du sacrum antérieur ou postérieur, etc.
– ( épaules ):
avec fascias deltoïde, axillaire, subscapulaire, infra-supra-épineux:
syndrome angulaire de l’omoplate, syndrome du défilé thoraco-brachial ( compressions nerveuses et/ou artérielles et/ou veineuses ), etc.
– ( bras ):
avec fascia brachial:
autre rubrique, etc.
– ( avant-bras ):
avec fascia antébrachial:
autre rubrique, etc.
– ( mains ):
avec fascias palmaire, dorsaux de la main:
autre rubrique, etc.
– ( diaphragme – centre phrénique ):
avec ligaments arqué – médial ( arcade du psoas ) – latéral ( arcade du carré des lombes ), arcades intercostales:
reflux gastro-oesophagien (RGO), dysfonction mineure et bénigne du nerf pneumogastrique ( nerf vague X ), la toux peut bloquer le diaphragme, douleurs de rayonnement à distance dues à une rétractation du diaphragme, comme des lombalgies, etc.
foie: ligament coronaire: triangulaire – droit – gauche, hépato-veineux, falciforme; ligament rond:
« crise de foie » en dehors de toute maladie organique ou erreur alimentaire, etc.
– ( abdomen ):
avec fascias oblique externe, oblique interne, transverse et droit de l’abdomen, transversalis:
douleurs abdominales ( d’origine non viscérale, rhumatologique ), syndrome myofascial de la paroi abdominale, etc.
– ( thorax ):
avec fascias pectoral, clavi-pectoral, intercostaux et endothoracique:
douleurs du thorax, du sternum, des côtes ( d’origine non cardiaque ou non en rapport avec les seins, rhumatologique ), etc.
– ( bassin ):
avec fascia gluteal, moyen glutéal, piriforme, obturateur, iliopectiné :
sciatalgie ( d’origine non vertébrale, pelvi-trochantérienne: foramen suprapiriforme ) dc, cruralgie ( d’origine non vertébrale, psoas-iliaque ) dc, pubalgie des adducteurs ou parieto-abdominale, mal à la hanche, névralgie pudendale (NP) ( d’origine non sacrale, foramen infrapiriforme et/ou pince ligamentaire ligaments sacro-tubérale et sacro-épineux et/ou dédoublement de l’aponévrose muscle obturateur interne: canal alcock ) dc, algie pelvienne dc, bascule du bassin, syndrome du piriforme (SP) dc, syndrome myofascial périnéal, syndrome de contrainte antérieure de la hanche, ressauts – latéral – antérieur – postérieur de hanche, etc.
– ( cuisses ):
avec fascia lata et tractus ilio-tibial (TIT ):
syndrome myofascial des muscles adducteurs de la cuisse, etc.
– ( genoux ):
rotule instable, syndrome rotulien, blocage rotulien ( pseudo-blocage du genou), etc.
– ( jambes ):
avec fascia crural:
douleurs locomotrices, post-opératoire de chirurgie orthopédique, douleurs suite de fracture ou de prothèse, jambes lourdes, syndrome des loges ( forme aiguë ) = indication chirurgicale par fasciotomie, syndrome du compartiment ( forme chronique ) = rigidité aponévrotique, etc.
– ( pieds ):
avec fascia dorsal du pieds, plantaire:
maladie de Morton, fasciite ou aponévrosite plantaire, tatalgie – plantaire – postérieure – globale, etc.
– ( tout le corps ):
spécialisation et surmenage ( sport ), sport intensif chez l’enfant e, troubles musculo-squelettiques (TMS) dc, lésions musculo-aponévrotiques (LMA) ( 1° contracture, 2° crampe, 3° contusion, 4° élongation, 5° claquage, 6° déchirure, 7° désinsertion myo-aponévrotique ou myo-tendineuse, 8° rupture ), contracture myofasciale isolée de certains muscles ( par exemple: grand rhomboïde, dentelé postérieur et inférieur, sterno-cléido-mastoïdien (SCM), carré des lombes, triceps brachial, dentelé antérieur, supra-épineux, deltoïde, semi-tendineux-membraneux ( ischio-jambiers ), ilio-psoas, etc ), contracture myofasciale extrême isolée de certains muscles ( par exemple: vaste latéral du quadriceps fémoral, tenseur du fascia lata: crampe musculaire de la cuisse; tibial postérieur ou long fléchisseur des orteils: crampe musculaire de la jambe; un des faisceaux du court fléchisseur des orteils: crampe musculaire du pieds; fléchisseurs superficiel et profond des doigts: crampe musculaire de la main; biceps brachial: crampe musculaire du bras ; ilio-costal des lombes: crampe musculaire du bas du dos; psoas: douleurs abdominales gauches ou droites ), etc.
APONEVROSE D’INSERTION: ( tendons: liaison muscle-os, avec expansion myofascial ):
tendinopathie ou tendinite ( par exemple: achilléenne, du ligament pattellaire, quadricipitale, de la patte d’oie, de coiffe des rotateurs, long biceps, etc ), épicondylite ( tennis-elbow ), épitrochléite ( golf-elbow ), suite fracture associée avec désinsertion tendineuse, syndrome de la bandellette ilio-tibiale ( de l’essuie-glace ), genou après ostéotomie, douleurs périarticulaires, maladie de Sever e ( apophysose de croissance calcanéenne ), etc.
LIGAMENT: ( liaisons os-os, viscère-paroi abdominale, viscère-os, viscère-viscère, etc ):
subluxation épaule, luxation – antérieure – postérieure – récidivante de l’épaule – acromio – sterno – claviculaire e, luxation de l’articulation temporo-mandibulaire (ATM), entorses de Chopart – calcanéo-cuboïdienne – médio-tarsienne et de Lisfranc tarso-métatarsienne, entorses de cheville et du genou, entorse vertébrale, suite fracture associée avec désinsertion ligamentaire, ligamentopathie ( par exemple: ligament latéral interne (LLI) du genou, etc ), entorse – costale – chondrocostale ou chondrosternale, entorse du pouce, entorses des interphalangiennes proximales (IPP) et distales (IPD), douleurs périarticulaires, etc.
MEMBRANE INTEROSSEUSE (MIO) – ( liaison os-os ), SEPTUM INTERMUSCULAIRE ( sépare groupe de muscles):
Membres supérieur ou inférieur post-traumatique, traumatologie du sport, etc.
RETINACULUM: ( retient tendons contre structure osseuse ):
syndrome du canal carpien (SCC) – tarsien (SCT) dc, genou prothétique, etc.
MEMBRANE SYNOVIALE: ( capsule articulaire ):
synovite, capsulite rétractile (CR) de l’épaule ou de la hanche, etc.
GAINE SYNOVIALE: ( autour tendons ):
ténosynovite ( par exemple: main-poignet: fléchisseurs, long abducteur et court extenseur du pouce: de « de Quervain », extenseurs, court et long extenseurs radiaux du carpe, cubitaux ; cheville-pieds: tibial postérieur, longs fléchisseurs – de l’hallux – des orteils, fibulaires, tibial antérieur, long extenseur de l’hallux et des orteils, etc ), etc.
BOURSE SEREUSE: ( autour articulations, entre tendons et os ):
bursite ( par exemple: trochantérienne, ischiatique, pré-rotulienne, sous-acromiale, etc ), etc.
PERIOSTE: ( os ):
attitude scoliotique ° e, scoliose idiopathique – infantile ( 1 à 3 ans ) – juvénile 1 ( 3 à 6 ans ) – 2 ( 6 à 9 ans ) – 3 ( 9 à 12 ans ) – de l’adolescence ( 12 ans à fin maturité osseuse ) ° e, cyphose dorsale ° e, lordose lombaire ou cervicale °, douleurs de croissance e, périostite tibiale, enthésopathie ( par exemple: calcanéenne, etc ), hallux valgus, etc.
° conséquences sur les fascias.
CHAÎNES FASCIALES : ( lien entre plusieurs fascias ):
verticales antéro-médiane (AM), postéro-médiane (PM),
postéro-antérieure/antéro-postérieure (PA-AP),
latérales antéro-latérale (AL), postéro-latérale (PL),
croisées antérieure, postérieure,
LIGNE D’ADHESION : ( relie fascias superficiel et profond ):
CARACTERISTIQUE GENERALE FREQUENTE: plusieurs douleurs différentes, apparemment sans rapport, du même côté du corps.
syndrome de fatigue chronique (SFC), spasmophilie, troubles du sommeil, algoneurodystrophie (AND) d ( atteintes du membre supérieur: épaule, coude, poignet-main ou atteintes du membre inférieur: hanche, genou, cheville-pieds), insuffisance – veino-lymphatique – veineuse chronique (IVC), récupération en polytraumatologie ( par exemple: membre supérieur, main, etc. ) e, douleur(s) après – choc physique – accident – blessure(s) – chute e, douleur(s) résiduelle(s) à distance d’une opération ( par exemple dans le cas de récidive de luxation d’épaule: intervention du Latarjet: butée coracoïdienne préglénoïdienne ou de Bankart: butée osseuse ou de Capsular Shift: retension capsulaire… ), technopathie des différents sports, comme technopathie du golf ( épaule, coude, poignet et main, rachis, hanche, genou, pied et cheville ): pathologies du swing, du backswing, de l’overswing, de l’impact, du follow-trough, du finish, liée à la marche, au chaussage, à la modification du grip, du geste technique,…, mauvaise récupération entre les épreuves chez le sportif, etc.
+ FASCIA EPINEVRE: les névralgies ( de la liste ).
+ FASCIA ADVENTICE: les troubles circulatoires artériels et/ou veineux ( de la liste ).
Toute la liste d’affections ci-dessus correspond à des diagnostics réalisés par des médecins généralistes ou spécialistes. Le fasciathérapeute ne donne que des bilans tensionnels sur les fascias qu’il régularise, en rapport avec ces contextes médicaux.
En dehors des affections connues, l’ensemble des muscles du corps sont concernés par les fascias. Pour un muscle donné, l’atteinte peut être totale ou partielle ou très partielle au niveau des aponévroses, des tendons, des gaines synoviales, des bourses séreuses, des enthèses. Des douleurs ou des syndromes douloureux, parfois atypiques apparaissent donc à des endroits très divers du corps.
La récupération complète pour certaines affections est parfois longue, par exemple: entorse grave de cheville. L’action très ciblée de la fasciathérapie peut permettre de gagner du temps.
EN CAS DE CHOC(S) PHYSIQUE(S) SUR LE CORPS ( accident, blessure(s), chute, même s’il n’y a rien aux examens ), IL EST CONSEILLE DE CONTRÔLER TOUS LES FASCIAS EN CAUSE, pour éviter toute conséquence séquellaire.
POUR TOUTE FRACTURE, après les traitements orthopédique, chirurgical, quand l’immobilisation est terminée, en complément de la rééducation en kinésithérapie, IL EST CONSEILLE DE CONTRÔLER LES FASCIAS, en relation avec la modification même infime du cadre osseux.
POUR UNIQUEMENT LES SPORTIFS, IL EST JUDICIEUX DE CONTRÔLER TOUS LES FASCIAS, en lien avec les antécédents ( ATCD à plus forte raison pour les technopathies du sport pratiqué ) de blessures sportives notables, sans pour autant avoir des douleurs, car le moindre déséquilibre tensionnel fascial est préjudiciable à une bonne pratique sportive performante. De même pour l’enfant en développement, l’apprentissage d’un nouveau sport peut générer des tensions fasciales, UN CONTRÔLE DES FASCIAS en relation à sa discipline sportive peut être intéressante au bout de 6 mois à 1 an de pratique.
Quelles sont les limites de la fasciathérapie?
La liste ci-dessus se veut le reflet de l’efficacité d’un traitement en fasciathérapie sur un grand nombre de patient(e)s de tous les âges depuis 1994 ( avec des mises à jour ) et l’exhaustivité la meilleure possible, en dehors d’une terminologie différente parfois employée, à l’exception de certaines affections à un stade et une ancienneté non favorables.
Par contre, il y a des affections dont les spécificités ( dysfonction des neurotransmetteurs: rôle anti-douleur ) font que les résultats ne tiennent pas dans le temps: migraine, fibromyalgie ( diagnostic confirmé par un spécialiste ).
Par contre, dans le cadre d’une médecine douce complémentaire (MDC), les maladies dégénératives, génétiques, infectieuses, démyélinisantes, systémiques, auto-immunes, les affections dues – à un conflit vasculo-nerveux – à un déficit neurologique – à une composante dystonique – à une sténose du canal rachidien lombaire ou cervical – à un rétrécissement foraminal – à une dégradation du cartilage articulaire ou du disque intervertébral – à une neuropathie…, les fibroses d’aponévroses, les calcifications de tendons et/ou d’insertions de tendon, les maladies entrainées par une atteinte grave anatomique ( par exemple: atteinte oreille interne, les contre-indications aux techniques directes ou indirectes, les cas où l’option thérapeutique est confirmée chirurgicale, les troubles addictifs, douleurs intra-articulaires, adhérences ou cicatrices ou complications post-opératoires, douleurs musculaires, crampes musculaires, fatigue… dues à des effets secondaires de traitements médicamenteux… ne rentrent pas dans les compétences du fasciathérapeute exclusif.
Conclusion indications/limites de la fasciathérapie:
N’hésitez pas à demander conseil à votre fasciathérapeute, chaque cas est différent.
- Indications:
- Affections en rapport direct avec les fascias:
La fasciathérapie a toute sa place dans le cadre d’affections bien précises, en relation avec une contrainte réversible de certains fascias ( enthèses, tendons, gaines tendineuses, aponévroses musculaires, ligaments… ) ou de certaines chaînes fasciales.
Remarque: l’arthrose modérée n’est pas une limite en soi.
- Limites:
- Affections non en rapport avec les fascias:
En revanche, pensez que la fasciathérapie va dans une action au niveau de l’ensemble du corps aider certains malades ne me semble pas bien-fondé médicalement et donc ne fait pas partie du fonctionnement au sein du cabinet de fasciathérapie. La causalité de ces maladies graves, la compréhension des mécanismes d’action des médicaments, par exemple en oncologie: cancers, ne sont pas saisissables par le fasciathérapeute. Pour trouver une solution, n’hésitez pas à en parler à votre médecin généraliste, qui vous indiquera des professionnels de santé ( ville et hôpital ) en soins de support.
Enfin, dans les cas suivants: « Je n’ai pas de problème en particulier », « Je souhaite recevoir une séance de fasciathérapie pour de la détente », » Je souhaite découvrir la fasciathérapie, sans quelconque objectif »…, cela ne correspond pas à une médecine douce complémentaire, mais à une technique de bien-être comme le massage. S’ABSTENIR, CELA N’EST PAS L’OBJECTIF DU CABINET.