Cicatrisation des fascias et la vascularisation:

Dominique HERMITTE Fasciathérapeute.
Application des enseignements du Dr Andrew Taylor STILL, fondateur de l’ostéopathie au sein de la fasciathérapie: il disait:  » Où le flux artériel est ralenti, s’installe la maladie « .

Par souci de simplification, de compréhension sur une idée forte à savoir le degré tensionnel des fascias, j’ai omis volontairement de présenter un autre aspect de la fasciathérapie qui concerne son action sur la circulation sanguine.
Le Dr STILL pensait que la machinerie corporelle a un ordre et une perfection jusque dans les moindres détails. Toutes les éventualités ont été prévues pour parer à toute situation nouvelle.
En revenant à une médecine actuelle, la fasciathérapie stimule par son action ciblée et douce la vascularisation locale. La qualité du flux sanguin d’éléments est nécessaire pour démarrer et maintenir les procédés de réparation de la structure du fascia endommagée, comme par exemple: lors – de micro-déchirure de fibres aponévrotiques et musculaires, au sein de tendons ou de ligaments – de micro-arrachement osseux ( enthèse ). Une circulation sanguine adéquate est indispensable à une régénération des tissus. C’est le sang qui transporte l’oxygène, les nutriments, les anticorps et de nombreuses cellules de défense jusqu’à l’emplacement de la blessure. Le sang joue également un rôle important dans l’élimination de liquide tissulaire, des bactéries, des corps étrangers et des déchets. Autrement, ces éléments nuiraient à la cicatrisation.

En dernière partie de séance, après avoir rééquilibré les fascias, le fasciathérapeute met l’accent sur l’aspect vasculaire avec un toucher adéquat, pour favoriser la réparation fasciale.